Collège Pierre Brossolette

Au court du mois de mai, six classes de quatrième ont eu la chance de découvrir le monde des arts numériques au Théâtre de Sénart. Les élèves ont pu vivre trois expériences différentes liées aux arts numériques, qui ont éveillé leur curiosité et stimulé leur imagination. De la représentation immersive de la « Dernière Minute » à l’exploration du monde virtuel d' »Éden », en passant par l’interaction avec la réalité augmentée de « Acqua Alta, la traversée du miroir », chaque expérience a offert une expérience artistique immersive unique.

Expérience 1 : La « Dernière Minute » qui dure…

La première expérience, intitulée « Dernière Minute », est une création d’Adrien.M et Claire.B. Pendant une demi-heure, les élèves ont vécu un moment étonnant où une simple minute semblait s’étirer à l’infini. Cette expérience abstraite leur a permis d’explorer des moments clés de la vie tels que l’approche de la mort, la naissance ou encore la séparation. À travers des effets lumineux, des jeux de lumière et des effets sonores, les élèves ont plongé dans un univers captivant où leurs mouvements ont déclenché parfois des réactions visuelles. Ils étaient libres de se promener avec leurs amis, de s’allonger seul ou de jouer avec les effets lumineux, chacun racontant sa propre histoire en fonction de son ressenti.

Expérience 2 : Balade dans le monde d' »Éden » en réalité virtuelle

La deuxième expérience a transporté les élèves dans un monde virtuel grâce à des casques de réalité virtuelle. Ils ont été invités à plonger dans un environnement naturel appelé « Éden ». En fonction de leur regard et de l’importance qu’ils accordaient au monde végétal qui les entourait, ils ont pu observer la naissance d’un écosystème unique pour chacun d’eux. Cette plongée dans un monde virtuel leur a fait prendre conscience de l’impact de leur perception et de leur attention sur le monde réel.

Expérience 3 : Quand les affiches “Faune” et le livre pop-up « Acqua Alta, la traversée du miroir » prennent vie en réalité augmentée

La troisième expérience les a immergés dans la réalité augmentée à travers deux supports différents : des affiches et un livre pop-up intitulé « Acqua Alta, la traversée du miroir ». Une fois de plus, ces créations étaient signées Adrien. M et Claire. B. Les élèves ont d’abord exploré des affiches disposées comme un jeu de piste, grâce à une application sur leur téléphone. Ils ont ainsi vu des faunes prendre vie sous leurs yeux. La réalité augmentée s’adaptait à leur regard, offrant une expérience unique à chacun. En déplaçant leur téléphone et en choisissant ce qu’ils voulaient voir sur les affiches, les élèves ont donné vie à leur propre interaction avec le monde virtuel des faunes. Ensuite, à l’aide d’une tablette, ils ont été plongés dans une histoire fascinante avec le livre pop-up « Acqua Alta, la traversée du miroir ». Selon la position de la tablette par rapport aux pages du livre, les effets visuels et sonores changeaient, permettant une immersion totale. L’histoire, racontant la vie d’un homme et d’une femme dans une maison, la montée des eaux, la disparition de la femme et la quête de l’homme. Chacun était libre de donner sa propre signification à cette histoire mystique et de l’interpréter à sa manière.

Atelier de découverte : Réalité augmentée et réalité virtuelle

En plus des trois expériences proposées, les élèves ont également participé à un atelier au collège pour découvrir la différence entre réalité augmentée et réalité virtuelle.

La réalité virtuelle consiste en une immersion totale dans un monde virtuel, où le participant est souvent équipé d’un casque de réalité virtuelle. La réalité augmentée, quant à elle, consiste à superposer des éléments virtuels sur le monde réel, souvent à travers une caméra de smartphone ou de tablette. Les élèves ont ainsi pu comprendre les différences et les similitudes entre ces deux technologies.

Pour clôturer cet atelier, les élèves ont reçu un cadeau du Théâtre de Sénart : une page du projet du livre « Acqua Alta, la traversée du miroir » qui n’a pas été retenue pour la version finale. Ce souvenir leur permettra de se rappeler cette belle expérience et de continuer à explorer le monde fascinant des arts numériques.

Conclusion

Cette sortie au Théâtre de Sénart et l’atelier de découverte ont offert une expérience unique aux élèves en leur permettant d’appréhender les possibilités fascinantes des arts numériques. Les expériences vécues ont éveillé leur curiosité et leur ont offert une évasion inédite grâce aux nouvelles technologies. Les arts numériques offrent des expériences artistiques immersives et personnalisés, où chaque individu peut interpréter et proposer son analyse au travers des éléments visuels, sonores et interactifs proposés.

Le visage de la ville se métamorphose… Des immeubles disparaissent tandis que d’autres surgissent. Les travaux façonnent l’esthétique de ces paysages urbains en constante mutation. Les grues et les palissades deviennent alors des éléments de décor familiers. Les élèves de 6ème, accompagnés par Mme ALARÇON & M. ZAFON ont exploité l’espace de la palissade du chantier d’habitation de Copragim dans le quartier de l’ALMONT pour y exposer des créations artistiques éphémères. En partenariat avec l’association Ida y Vuelta et en collaboration avec leurs camarades de l’école Suzanne MASSON, ils ont réalisé des œuvres en volume à partir d’objets recyclés. Ce travail fut l’occasion d’une réflexion sur les enjeux du développement durable : habitat, mobilité, loisirs, biodiversité… Nous vous invitons à découvrir ici leurs productions étonnantes !

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Dans le cadre du plan lecture, des élèves de 5 A & 5 I se sont initiés à la pratique du slam. Grâce à l’association « Panorama », ils ont ainsi appris à dire un texte, à poser leur voix, à rythmer leur expression et à investir l’espace. Lors de ces ateliers d’expression et d’écriture, ils ont rédigé des textes poétiques sur le harcèlement, l’identité, la ville, les mères… Ils se sont confrontés au public et à la scène en déclamant leur slam devant leurs camarades et un jury chargé de départager les meilleures prestations. Accompagnés par Mme PLOUZENNEC & M. SAUTIER, les élèves se sont montrés engagés, créatifs, charismatiques … en un mot impressionnants ! Un grand merci à Stéphane HAIDER pour leur avoir permis de développer leur expression artistique…

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À l’initiative de leurs professeures d’espagnol, Mme DEVAUX & Mme PICART, tous les élèves hispanisants de 3ème ont conduit un travail autour de l’artiste mexicaine Frida KAHLO. Dans ce cadre, ils ont visité l’exposition qui lui est consacrée au Palais Galliera, musée de la mode de la ville de Paris.

Célèbre artiste mexicaine, Frida KAHLO a marqué l’histoire de l’Art par ses oeuvres poignantes et ses autoportraits bouleversants. Contractant la poliomyélite à 6 ans, sa jambe droite s’atrophie et son pied cesse de grandir. En dépit des moqueries de ses camarades qui la surnomment « Frida la boîteuse », elle se révèle une élève brillante et aspire à devenir médecin, métier jusqu’alors dévolu aux hommes. Mais à l’âge de 18 ans, tout bascule. Alors qu’elle revient de ses cours, son bus percute violemment un tramway. Son abdomen et sa cavité pelvienne sont transpercés par une barre de métal. Son corps en sort profondément meurtri et ne cessera plus d’être pour elle, qu’un écrin douloureux dans lequel elle est contrainte de vivre. Alitée pendant de longs mois, elle s’essaie à la peinture qui devient désormais sa raison de vivre.

Rêvant d’égalité dans un pays fragmenté par les inégalités économiques, sociales et ethniques, Frida falsifie sa date de naissance pour l’associer à la fin du régime porfiriste. Engagée au sein du parti communiste mexicain, elle agit en faveur de l’émancipation des femmes. Son œuvre témoigne de son admiration pour les cultures populaires et indigènes. En 1929, elle épouse l’artiste Diego RIVERA, pour lequel elle éprouve une passion irrésistible mais douloureuse.

Pour la première fois en France, l’exposition du Palais Galliera présente plus de 200 objets personnels provenant de la Casa Azul où l’artiste est née, a vécu et a expiré son dernier souffle. Les élèves ont ainsi découvert ses corsets, ses prothèses, ses parfums, ses parures, ses vêtements… Loin de figer une apparence, ces objets du quotidien permettent d’appréhender la femme et de mieux comprendre l’artiste qu’elle était. En effet, ils furent un moyen d’exprimer ses préoccupations identitaires et politiques. Ils retracent la manière dont Frida s’est forgée une image nourrie par la révolte, la douleur et l’amour. Cette précieuse collection comporte notamment des robes traditionnelles Tehuana et des colliers précolombiens. Les élèves ont admiré les vêtements confectionnés par de grands créateurs tels Jean-Paul GAULTIER, Karl LAGERFELD ou Riccardo TISCI et dont Frida fut l’inspiratrice.

Après cette immersion dans l’univers de cette icône du féminisme et du Mexique, les élèves ont profité d’une promenade en bateau-mouche. Cette navigation sur la Seine leur a permis de perfectionner leurs connaissances de l’architecture et de l’histoire de la capitale. Ils ont continué leur périple à pied. Déambulant dans les rues, ils ont contemplé, béats, les boutiques de haute couture, mais aussi le pont de l’Alma, les Champs-Élysées, la Concorde et le Palais Bourbon où siège l’Assemblée nationale. Cette promenade a été l’occasion de réfléchir à la place ou l’absence de représentation des femmes dans la ville lumière.

Pleinement intégrée au parcours d’éducation artistique et culturelle, cette sortie s’inscrit dans un travail d’écriture et d’arts visuels autour de l’artiste. Durant les vacances apprenantes, l’association Ida y Vuelta a invité les élèves à réaliser leur autoportrait à la manière de Frida en mobilisant le dessin, le collage, la photographie et en créant une chorégraphie.

Ce parcours pourra être présenté à l’oral du diplôme national du brevet.

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