Dans le cadre du plan lecture, des élèves de 5 A & 5 I se sont initiés à la pratique du slam. Grâce à l’association « Panorama », ils ont ainsi appris à dire un texte, à poser leur voix, à rythmer leur expression et à investir l’espace. Lors de ces ateliers d’expression et d’écriture, ils ont rédigé des textes poétiques sur le harcèlement, l’identité, la ville, les mères… Ils se sont confrontés au public et à la scène en déclamant leur slam devant leurs camarades et un jury chargé de départager les meilleures prestations. Accompagnés par Mme PLOUZENNEC & M. SAUTIER, les élèves se sont montrés engagés, créatifs, charismatiques … en un mot impressionnants ! Un grand merci à Stéphane HAIDER pour leur avoir permis de développer leur expression artistique…
La classe de 5 D engagée en faveur de l’égalité ♀ – ♂ a bénéficié d’interventions de l’association « Le Relais – Paroles de femmes ». L’objectif ? Former des ambassadeurs de l’égalité chargés de sensibiliser leurs camarades à cette problématique. Lors d’une première séance, les élèves ont déconstruit les stéréotypes sexistes les plus répandus dans notre société. Ils ont ainsi compris que le genre ne définit par les goûts : en effet, il est fréquent que les filles aiment le foot’ et que certains garçons deviennent des danseurs étoile ! Toutes les mamans ne sont pas calines et tous les papas ne sont pas autoritaires. Lors d’une seconde séance, le regard portait sur les contes pour enfants et la manière dont ces derniers conditionnent les comportements des futurs adultes. Les hommes auraient-ils le monopole du courage tandis que les femmes n’aspireraient qu’au mariage ? Comment ne pas s’agacer lorsque Blanche-Neige préfère rester chez les 7 nains pour faire le ménage (en chantant !) plutôt qu’expérimenter sa soudaine liberté ? Et n’évoquons pas Cendrillon, fée du logis par excellence ! Ni Belle, dont la patience vient à bout de la violence de la Bête… Lors d’une troisième séance, les élèves ont pu mesurer la pression que peut exercer un groupe sur leur manière de penser et d’agir. Enfin, ils ont identifié les différentes modalités de lutte contre le sexime. Ce projet mené par M. CUCLICIU, M. DALMARD & Mme DELMAS vise à former de futurs citoyens éclairés, épanouis et respectueux des identités de chacun. La suite ? un clip de rap en préparation…
Dans la série « projet Enig’maths », les élèves du collège Les Capucins et ceux de Brosso’ se sont rencontrés. Au programme : réflexion, argumentation, discussion. Lors d’un premier épisode, les élèves ont mobilisé leurs connaissances et se sont creusés les méninges pour résoudre des problèmes mathématiques, que leurs professeurs à l’imagination débordante avaient spécialement concoctés pour eux ! Puis, certains ont présenté le résultat de leurs réflexions devant leurs camarades, admiratifs devant tant d’aisance à l’oral. Enfin, ils ont partagé un goûter afin d’achever de faire connaissance. Un super moment de mobilisation des intelligences collectives ! Bravo à Mme CHAMAULT, Mme COLOMBANI, Mme DARIF & M. ETCHEMAÏTÉ pour cette belle rencontre ! Et à très vite au collège Les Capucins, pour l’épisode 2…
Un film sur les SEGPA est sorti en 2022, Les Segpa d’Ali Bougheraba et Hakim Bougheraba. Sous couvert d’un humour contestable, ce film diffuse une image négative qui a profondément heurté les communautés éducatives qui connaissent la réalité de ce que sont les sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Nos élèves ont donc décidé de répondre à ces auteurs et de rétablir une vérité bien écornée !
Encadrés par M. BONNANS, les élèves de 4ème SEGPA ont ainsi mis en scène, filmé, sonorisé et monté un court métrage intitulé Les vrais SEGPA. Et parce qu’ils ont du talent et de l’ambition, ils ont soumis leur travail au festival « Je filme ma formation ».
Vous aussi, vous pensez qu’il existe plusieurs voies pour réussir ? Vous êtes curieux et désirez en savoir plus sur la SEGPA ? Vous voulez aider nos élèves dans leur démarche ? Nous vous invitons à cliquer sur le lien : https://www.parcoursmetiers.tv/video/14187-les-segpa
L’objectif ? Atteindre un maximum de vues afin que nos élèves soient récompensés durant le festival qui se déroulera jeudi 23 mars 2023 au Grand Rex à Paris.
Grâce à la cité éducative, des élèves de 3ème ont échangé en classe avec un représentant de la société nationale des chemins de fer français (SNCF). Afin d’appréhender la réalité des métiers du rail, certains d’entre eux ont visité le technicentre de la SNCF localisé à Villeneuve-Saint-Georges. Le site est actuellement le centre de maintenance du matériel roulant de la ligne R et du sud de la ligne D du RER. Un projet de rénovation est en cours en lien avec la prochaine organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le but ? Moderniser le technicentre afin d’assurer le confort, la fiabilisation et la sécurisation du trafic ferroviaire des lignes D et R. Les élèves ont ainsi découvert la diversité des métiers de la SNCF : métiers de la mécanique, de l’électricité, du bâtiment, du génie civil, de la circulation ferroviaire, de la relation clients, de la sûreté et de la conduite.
À l’initiative de leurs professeures d’espagnol, Mme DEVAUX & Mme PICART, tous les élèves hispanisants de 3ème ont conduit un travail autour de l’artiste mexicaine Frida KAHLO. Dans ce cadre, ils ont visité l’exposition qui lui est consacrée au Palais Galliera, musée de la mode de la ville de Paris.
Célèbre artiste mexicaine, Frida KAHLO a marqué l’histoire de l’Art par ses oeuvres poignantes et ses autoportraits bouleversants. Contractant la poliomyélite à 6 ans, sa jambe droite s’atrophie et son pied cesse de grandir. En dépit des moqueries de ses camarades qui la surnomment « Frida la boîteuse », elle se révèle une élève brillante et aspire à devenir médecin, métier jusqu’alors dévolu aux hommes. Mais à l’âge de 18 ans, tout bascule. Alors qu’elle revient de ses cours, son bus percute violemment un tramway. Son abdomen et sa cavité pelvienne sont transpercés par une barre de métal. Son corps en sort profondément meurtri et ne cessera plus d’être pour elle, qu’un écrin douloureux dans lequel elle est contrainte de vivre. Alitée pendant de longs mois, elle s’essaie à la peinture qui devient désormais sa raison de vivre.
Rêvant d’égalité dans un pays fragmenté par les inégalités économiques, sociales et ethniques, Frida falsifie sa date de naissance pour l’associer à la fin du régime porfiriste. Engagée au sein du parti communiste mexicain, elle agit en faveur de l’émancipation des femmes. Son œuvre témoigne de son admiration pour les cultures populaires et indigènes. En 1929, elle épouse l’artiste Diego RIVERA, pour lequel elle éprouve une passion irrésistible mais douloureuse.
Pour la première fois en France, l’exposition du Palais Galliera présente plus de 200 objets personnels provenant de la Casa Azul où l’artiste est née, a vécu et a expiré son dernier souffle. Les élèves ont ainsi découvert ses corsets, ses prothèses, ses parfums, ses parures, ses vêtements… Loin de figer une apparence, ces objets du quotidien permettent d’appréhender la femme et de mieux comprendre l’artiste qu’elle était. En effet, ils furent un moyen d’exprimer ses préoccupations identitaires et politiques. Ils retracent la manière dont Frida s’est forgée une image nourrie par la révolte, la douleur et l’amour. Cette précieuse collection comporte notamment des robes traditionnelles Tehuana et des colliers précolombiens. Les élèves ont admiré les vêtements confectionnés par de grands créateurs tels Jean-Paul GAULTIER, Karl LAGERFELD ou Riccardo TISCI et dont Frida fut l’inspiratrice.
Après cette immersion dans l’univers de cette icône du féminisme et du Mexique, les élèves ont profité d’une promenade en bateau-mouche. Cette navigation sur la Seine leur a permis de perfectionner leurs connaissances de l’architecture et de l’histoire de la capitale. Ils ont continué leur périple à pied. Déambulant dans les rues, ils ont contemplé, béats, les boutiques de haute couture, mais aussi le pont de l’Alma, les Champs-Élysées, la Concorde et le Palais Bourbon où siège l’Assemblée nationale. Cette promenade a été l’occasion de réfléchir à la place ou l’absence de représentation des femmes dans la ville lumière.
Pleinement intégrée au parcours d’éducation artistique et culturelle, cette sortie s’inscrit dans un travail d’écriture et d’arts visuels autour de l’artiste. Durant les vacances apprenantes, l’association Ida y Vuelta a invité les élèves à réaliser leur autoportrait à la manière de Frida en mobilisant le dessin, le collage, la photographie et en créant une chorégraphie.
Ce parcours pourra être présenté à l’oral du diplôme national du brevet.
